Le Tour de Bali à six en scooters : Les dauphins de Lovina (7° étape )

Lovina, comment ne pas l’aimer ? Là où les Balinais se retrouvent le soir et prient en toute quiétude pour se souvenir et se promettre de la chance de ce que donne la Terre ?!

Elle porte tout dans son nom, un lieu particulier où sa finitude tient dans son propre amour, celui de l’Amour des Dauphins. Nous en avions rêvé, de voir à nouveau ces animaux si familiers, mais que sont nos rêves ? Vivre pleinement notre dernière semaine de cette année folle. L’acte d’écrire est comme il a été dit presque fini mais il nous reste encore deux grandes étapes à vivre que nous voulions absolument vous faire découvrir.

oznor

Lovina, après le Mont Batur et notre descente d’enfer de ce volcan, … Lovina est un havre de paix, située au Nord de l’île de Bali, loin des multitudes des touristes de passages, ici, on se pose, on s’arrête, on prend son temps. Bien sûr, la fatigue se fait ressentir, à ce point que nous la comprenons un peu mieux, quelques jours à se lever aux aurores, des exploits physiques, deux cents kilomètres dans les jambes. Alors, quand nous sommes arrivés dans cet hôtel, si accueillant, si vaste et étendu, face à la mer, une piscine, nous découvrons ce rivage qui sera le nôtre pour quelques jours. Cette première promenade nous fait du bien, on recherche du regard au loin si dès fois apparaissaient des dauphins. Découverte de la plage et ses restaurants,… Mais ce qui fascine le plus, juste la beauté du soleil qui se couche une fois de plus. Toujours aussi féerique avant qu’un dauphin, emblème de la ville fasse son apparition.

Ce matin, nous nous la coulons douce dans la piscine, allongés longuement au doux soleil, n’attendant qu’un bon livre, une partie de jeux aquatiques avec Auguste, une sieste peut-être ? Un peu de tout en fait. Dans l’après-midi, visite à pieds de Lovina, sa digue et ses boutiques, vraiment, cette curieuse impression, comme dirait Noé et qu’il redira plus tard,, glander,… et prendre rendez-vous pour un lendemain enchanteur !

Il y avait longtemps, on se lève pour la grande rencontre : Seront-ils là au rendez-vous ? Toute la famille est en maillot, on avale son déjeuner vite fait bien fait, et voilà par dessus le mur notre guide marin qui a son pari de nous les faire voir ! Nous montons sur sa frêle esquive, le bateau traditionnel balinais avec ses deux coques de trimaran, nous filons à notre rendez-vous.

Nos premières impressions, trop de monde, trop de bateaux; trop de tout ce que nous rejetons et qui nous désolent même si nous faisons exactement la même chose,… à chaque apparition d’une famille de dauphins, tous les bateaux se ruent à leur poursuite avec une rage du cliché parfait, gageons qu’aucun des ces touristes en mal de sensations, ne connait ce mammifère, pour lui c’est une attraction… Hélas, comme pour nous mais notre guide a bien compris que nous souhaitons le silence et le respect de ce que nous voyons, sans être intrusifs ni agressifs, lentement les écouter revenir à la surface respirer, et les admirer.

C’est le moment où tout le monde décident de se jeter à l’eau, même et surtout Auguste qui se prend au jeu, Léo tente de se raccrocher aux flotteurs, Noé montre ses muscles et moi, je tente péniblement de remonter sur le bateau avant qu’on ne me tende enfin l’échelle. léo, téméraire, ira même jusqu’à se faire le pari de revenir sur le flotteur jusqu’à la plage.

Entre-temps, nous sommes les derniers et tous les dauphins sont enfin là, nous assistons à leur danse et leur folie de ressentir l’absence de l’homme, puis majestueusement, ils prennent le large. Pour nous; il est temps de rentrer,… Heureux de les avoir rencontrés.

 

 

Direction la piscine car cette après-midi, au tour du relooking, on va chez le coiffeur avant d’assister pour les garçons à France-Argentine, comme quoi on peut passer des choses les plus belles aux plus futiles.

Dernier jour à Lovina, notre troisième déjà,… après notre traditionnelle repos de matinée, nous décidons de reprendre les scooters pour une dernière escapade alpestre dans les flancs des montagnes du rivage pour visiter Munduk : petit village reculé où coulerait une cascade. L’ascension est de nouveau féerique, nous traversons des champs et des rizières inconnues, des champs de lilas bleues, pour avoir cette couleur, i faut de la cendre,… il n’en manque pas ici.

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La descente sera plus douloureuse, il faudra un moment, un long moment s’arrêter, j’ai dû coucher le scooter dans un talus, un frein a lâché et cela devenait dangereux,… quelques griffes, une peur soudaine de passer dans le ravin d’en face, tout en maîtrise, quelques égratignures sur les genoux pour immortaliser l’instant. Noé s’est vite relevé, Léo repasse son trip de Sappa, l’air de rien l’accident n’est jamais très loin, on redouble de vigilance en faisant réparer de suite l’engin qui répond comme si de rien n’était. On oublie Munduk, on rentre, assez d’émotions pour aujourd’hui.

Et retrouver la Terre ferme, et ce dernier coucher de soleil, comme tous les jours. Demain ? Reprendre la route pour Ubud, vers le sud, tout près de notre destination finale, la dernière étape d’un tour de Bali qui en compte  huit en trente jours et ce coup de coeur pour Lovina, vraiment c’est un détour qui en vaut la peine.

 

cof

On se trouve très vite, pour l’ultime étape ? Nous vous embrassons très fort

ChaFab and Co, et d’excellentes vacances

 

 

 

 

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