Le Tour de Bali à six en scooter : de Amed sur la mer au volcan du Mont Batur (5°étape)

coucou !

Ce sera sans aucun doute l’étape reine de ce Tour de Bali ! Il a bien fallu quitter ces îles Gili, sortir d’un petit paradis naturel pour revenir à Bali et là, ça se corse, la route est longue, ce ne sera pas qu’ une fois de plus le réveil à l’aube pour prendre le bateau à 07h00 mais bien la correspondance du Ferry, encore une fois vers Palangbai, et les 45 km qui nous sépare de notre hôtel à … Amed ! En réalité, nous disons définitivement bye bye aux îles de Gili, reprendre notre circuit sur Bali et entreprendre en scooter l’ascension d’un volcan, pour nous, c’est un gros changement de décor mais nous sommes gourmands, nous n’allions pas laisser Amed sur le côté, sans la voir, sa plage, sa crique,,… alors c’est parti !

Quitter Gili, reprendre la navette dans l’autre sens, c’est la même parenthèse que nous avions vécue au Laos, lorsque nous avions passé trois jours merveilleux sur les 4000 îles. reprendre soudainement la route, comme si nous l’avions un jour quittée…. Quand nous arrivons sur Lombok, la course est lancée, nous ne savons pas à quelle heure partira le prochain Ferry pour Palangbai, ce que nous appelons le continent alors qu’il ne s’agit que de Bali, ça nous ramène à l’ordre de grandeur de l’Indonésie, pas d’arrêt sur la route, nous avalons cette fois, en un coup, les presque 50 km qui nous sépare du port. Et nous y arrivons à 10h20, on se grouille d’acheter les billets à la capitainerie et nous nous engouffrons à nouveau dans le ventre de la bête; les portes se ferment sur nos scooters. Cette fois, pas de confort, nous avions dû sur Kho-Lanta raté une épreuve d’immunité et de confort à la fois. les quais sont vides mais une fois sur le bateau, une foule se blottit le long des cursives, tant à babord qu’à tribord, pas une place, pas un pont ou une plate-forme. Nous trouvons bien un petit recoin où nous mettre, là, ça va être vraiment galère que de tenir cinq heures sans confort. Un homme, un timonier nous propose contre somme d’argent de se poser dans une des cabines de l’équipage, lieu idéal pour notre bébé, sans doute voulait-il parler d’Auguste ? ( J’ai des doutes). Toujours est-il, que prenant mon rôle de père de famille responsable, je déménage tout le monde à l’abri, là où, privilégiés (J’ai tout de même rétribuer cette opportunité) nous passerons la traversée dans la cabine, rien que pour nous et qui rend les cinq heures de traversée vachement plus cool, du luxe ! Même Cha se transforme en Manga en descendant reprendre les scooters dans la cohue du ventre du Ferry !!! Le capitaine Auguste qui tenait si bien les rennes du navire s’endort pour le reste de la route,…

Finalement, nous retrouvons avec plaisir Palangbai où nous sommes pour la première fois arrêtés par la police qui nous demande notre licence internationale, petit moment de flottement, nous lui tendons nos permis roses, feignant l’ignorance, planquant astucieusement l’argent, nous attendons sa réaction. Il nous montre le genre de permis dont nous aurions dû nous munir au préalable. Il sourit, il sait qu’on sait mais avec juste le sourire d’Auguste, nous passons. Nous nous promettons à l’avenir de prendre ce foutu papier.

sdr

Nous reprenons la route et passant par la route des crêtes, nous nous enfonçons dans la jungle balinaise, montant et descendant les monts et les rizières. Une fois de plus, la route, qui n’existe que sur Maps.me est bien plus belle que celle de Sidemen, référencier dans le Lonely Planète, une fois de plus. Les vues sur les rizières à fond de vallée sont magiques, et non-payantes, … La descente vers Amed est surprenante, elle nous même en droite ligne sur le débarcadère, changement de décor, retour aux paillotes et hôtels de blancs, …

Nous plongeons dans un hôtel, à étages avec ses deux piscines. Ce soir, Noé et moi partons dans un bar à expatriés, que des Belges ! Ça surprend d’entendre du Flamand de Gand, chacun est dans son coin, tout le monde fait semblant de se retrouver mais non, juste des cris à chaque but. Pour Noé et moi, l’essentiel c’est le superbe match des Diables Rouges, et la prestation cinq étoiles de Mitchi 😜

Aujourd’hui, c’est glande, séance piscine, petit restaurant chez une grand-mère et sa petite fille, la plage avec le traditionnel bar à rastamen, regarder le soleil se coucher lentement à l’ombre du volcan Arung qui est encore pour l’instant, assoupi, profiter d’une balançoire, les petits instants magiques des bonheurs du quotidien. Une journée rien que pour nous !!!

Allez, c’est parti pour le deuxième tronçon de route, il pleut et nous devons atteindre le mont Gunnung Batur, moins haut que le mont Arung qui culmine à plus de 3000m, le volcan, dont sa dernière irruption remonte à 2002, est plus facile à escalader pour les enfants, seulement 1717m, une paille quoi !?

Sur le route deux arrêts importants ! Le premier n’est autre que Tirta Gangga, un temple (?) aux allures de parcs aquatiques. On y vient aux heures chaudes pour s’y baigner avec des poissons dans des petits bassins. Un piège à touristes ? Sans aucun doute, heureusement que derrière des cours intérieures, on distingue quelques pèlerins en prière pour nous convaincre de la spiritualité du lieu. La légende prétend que Ganga aurait atterri sur la montagne à bord de son véhicule céleste apportant ainsi l’hindouisme à Bali. Nous vous en dirons un petit peu lors de notre visite suivante : quelques clichés kitch pour donner à manger à des poissons obèses pour la route et nous voilà répartis !

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Deuxième arrêt : Pura Besakih, à 1000m d’altitude, c’est un complexe d’une vingtaine de temples dont le plus grand de Bali, le Pura Penataran Agung; son ascension en scooter est interminable, et niché à flanc du Mont Arung comme l’indique son nom. Enfin, on y retrouve un petit plus d’âmes, même si les stands de choppes à touristes pullulent le long de la route. Un guide est compris dans le prix, il baragouine quelques mots d’anglais, suffisant toutefois pour comprendre quelques notions des temples balinais. Ainsi, les parasols colorés à l’entrée des temples indiqués le dieu majeur : Shiva aux couleurs jaune et blanc, majoritaire à Bali, Bhrama en rouge et noir, Vishnou en noir et blanc. Quatre couleurs de draperies qui enveloppent les autels et les statues protectrices des dieux, et à chaque fois une mixité de couleurs à damiers. Le rouge pour la violence et la mort des âmes, le jaune pour la lumière et le feu, le blanc pour l’eau le noir pour la spiritualité. C’est la rencontre de mondes différents, il y a quelque chose de l’ordre du sacré,…

Nous reprenons la route et arrivons dans la nuit tombante, au Mont Batur, une ascension de dingue… Demain, nous irons visiter un volcan,… !!! Nous y sommes et vraiment nous comptons bien en profiter !!!

Ce sera notre challenge, monter tout en haut d’un volcan,… Demain ?

Mille bisous à vous tous !!!

Chafab and Co

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